Cette révision modifie le SCOT de mars 2018, en y intégrant les éléments portés par la Loi Climat & Résilience, adoptée en 2021.
Un texte qui vise à organiser et aménager le territoire à l’horizon 2050. Et avec la Loi Zéro Artificialisation nette, les élus font face à des contraintes en matière de construction. Ainsi, pour dix hectares construits, dix hectares doivent être rendus à la nature. Or, Loire Sud a 26 ans pour parvenir à l’équilibre. Et réduire de 50% ce qu’elle vient de consommer en dix ans (de 2011 à 2021).
Et si “cette loi ZAN doit être modifiée”, selon Christophe Bazile, le SCOT Loire Sud devrait réserver davantage d’hectares pour l’économie, que pour l’habitat. Car des solutions existent pour optimiser l’habitat. Via la reconquête des logements vacants, mais aussi la transition du modèle pavillonnaire, qui arrive à son terme. À titre d’information, la France est l’un des plus mauvais élèves d’Europe en la matière. Car le modèle pavillonnaire artificialise beaucoup les sols au regard du peu d’habitants installés ensuite.
Christophe Bazile estime également que les procédures pour requalifier les friches doivent être simplifiées. Et que si “la trajectoire ZAN est un peu trop rapide, elle est bonne” sur le fond.
Prochaine étape désormais, l’enquête publique, qui doit débuter au Printemps 2025.
Retrouvez l’Interview de Christophe Bazile sur RCF Saint-Etienne.