Passionnés par le travail du bois et les beaux produits, Etienne Béal et son beau-frère Cyprien Meynard perpétuent une fabrication française d’exception : le billot de cuisine. « Ces planches à découper très épaisses sont à la base présentes dans les boucheries, charcuteries », précise Cyprien Meynard, ingénieur des Mines.
Bois de bout 100% issus de forêts du Jura
L’essence de bois de prédilection : le charme. « Tout commence dans les forêts de moyenne altitude entre Dôle et Besançon où nous sélectionnons les plus beaux charmes reconnus pour leur densité de fibre, supérieure à celle du chêne », ajoute le co-gérant. C’est ensuite une histoire d’hommes et de tradition depuis plus d’un siècle… que la tendance actuelle du retour au naturel et à l’authentique ne font que renforcer.
Réalisés suivant la norme NF hygiène alimentaire, les billots Chabret sont fabriqués en « bois de bout » : un sciage perpendiculaire aux fibres du tronc qui assure robustesse et durabilité. Il faut bien cela pour résister aux chocs et aux lames des grands chefs…
Entreprise du Patrimoine Vivant depuis 2008
Tout comme Obut et les armes Chapuis à Saint Bonnet-le-Château, les billots Chabret sont labellisés « Entreprise du Patrimoine Vivant ». Une marque de reconnaissance de l’Etat qui distingue les entreprises françaises aux savoir-faire artisanaux et industriels d’excellence.
Traditionnels ou plus design, les billots Chabret séduisent les particuliers avertis et les grands chefs du monde entier. Grâce à ses dix salariés dont sept menuisiers ébénistes, Chabret est présent en Russie, au Japon, aux USA… mais aussi dans les grandes tables françaises ou encore dans l’émission Top Chef ! « L’objectif est de développer les exportations qui ne représentent que 5 à 8% de notre chiffre d’affaires actuel ».
Petit conseil pour les non-avertis : huilez votre planche de travail et ne la lavez pas. L’eau est l’ennemie du bois et risquerait d’abîmer votre billot. Ainsi il vous résistera et patinera dans le temps.